La symbiose entre biodiversité et production agricole occupe une place centrale dans les préoccupations actuelles. Depuis 2018, la mission Biodiversité Agricole de Noé, une ONG française dédiée à la préservation de la biodiversité et à une agriculture durable, s’emploie à pallier le manque d’indicateurs précis pour mesurer ces interactions. Avec le Club AGATA, des experts du secteur, Noé a contribué à sélectionner 14 indicateurs pertinents pour évaluer l’état de la biodiversité en milieu agricole, envisageant de les ériger en référence pour l’ensemble du secteur agro-alimentaire.

La Crise de la Biodiversité :

Au cours des dernières décennies, la perte de biodiversité a émergé comme une préoccupation mondiale majeure, accentuée par des chiffres alarmants issus d’études scientifiques. La diminution spectaculaire de la population mondiale d’espèces animales menace l’équilibre écologique de la planète. Face à cette crise, l’adoption de pratiques agricoles durables et la mise en place d’infrastructures agroécologiques se profilent comme des solutions prometteuses.

L’Impact des Infrastructures Agroécologiques :

Les infrastructures agroécologiques, gagnant en popularité, intègrent la production agricole à la préservation de la biodiversité. Ces systèmes favorisent la création de corridors biologiques, de haies et de zones de reboisement, fournissant des habitats aux espèces locales.

Promouvoir une Culture Respectueuse de la Biodiversité :

L’adoption de pratiques agroécologiques ne se limite pas à la mise en place d’infrastructures agroécologiques. Elle implique également un changement de pratiques, encourageant les agriculteurs à adopter des méthodes durables telles que l’allongement des rotations culturales, l’agroforesterie et la limitation des intrants chimiques, contribuant ainsi à la préservation de la biodiversité.

Biodiversité et Certification HVE :

Les évolutions de la certification HVE en janvier 2023 ont modifié les modalités de calcul, exposant certaines exploitations à des risques significatifs de ne pas atteindre l’objectif de pourcentage d’Infrastructure Agro-Écologique (IAE).

Il est néanmoins possible de regagner des points en se penchant sur divers critères, tels que la taille des parcelles, le poids de la culture principale, le nombre d’espèces végétales et animales, la présence de ruches, le nombre de variétés menacées, et la qualité biologique des sols.

Conclusion :

Face à la menace croissante sur la biodiversité, des mesures efficaces sont possibles pour préserver notre écosystème. L’adoption de pratiques agroécologiques et la mise en place d’infrastructures adaptées permettent de proposer des solutions pour préserver les ressources. Le Club AGATA avec Noé, en contribuant à la sélection d’indicateurs, joue un rôle clé dans cette démarche.

Ressources utiles :